Le village, implanté au moyen-âge dans un méandre rocheux de la Roya, s’est étendu en longueur, entre la rivière et la falaise, au gré du développement de la communauté rurale.
L’église Santa-Maria-in-Albis, classée Monument Historique en 1978, a été achevée vers 1700. Elle a ensuite été décorée de stucs et gypseries au XVIIIe siècle et de fresques au XIXe.
La chapelle de la Miséricorde (pénitents noirs), a été construite avec l’église entre 1660 et 1700. Elles ont été classées ensemble en 1978. Sa riche façade baroque du XVIIIe siècle allie élégance et équilibre.
La chapelle Sainte-Catherine (pénitents noirs), classée en 1979, a été construite au début du XVIIIe siècle. Sa façade typique du baroque ligure tardif a été réalisée à la fin du XIXe.
Le village est situé entre une arête rocheuse et la Roya. Ces obstacles naturels ont été utilisés pour le système de défense, dont la "Porte de Gènes" est inscrite Monument Historique.
Implantée sur un très beau site de l’olivaie breilloise, cette ancienne église paroissiale intègre des absides romanes, des portails gothiques et un clocher baroque autour de ses trois nefs romanes à décors baroques.
En 1631, lors d’une épidémie de peste, des Breillois partis en pèlerinage au sanctuaire de Vicoforte (Mondovi) s’engagèrent à construire une chapelle dédiée à Notre-Dame des Grâces.
La chapelle Saint-Antoine l’Ermite est située à la sortie sud-est du village, près de la Porte de Gènes. Jusqu’à la fin du XIXe siècle, chaque porte du village était associée à une chapelle.
Cette petite chapelle de quartier située près du clocher Saint-Jean a pu être construite suite à la destruction, début XVIIIe siècle, du prieuré bénédictin d’origine médiévale, pour répondre aux besoins du quartier.
Le clocher Saint-Jean, le plus ancien du département, a été édifié à la fin du XIe ou au XIIe siècle. Il faisait partie d’un prieuré bénédictin détruit par les troupes austro-savoyardes, en 1707.
L'ancienne zone douanière de Piène-Basse s’est développée rapidement entre les deux guerres mondiales. La construction de la petite chapelle fut financée par l’évêque de Vintimille en 1935.
L’église Saint-Marc a été inscrite Monument historique en 1988, et ses principaux autels classés en 1989. Son site abrupt et ses décors baroques du XVIIIe siècle ligure méritent une visite.
Le hameau de Piène-Haute s’est développé sur une étroite arête rocheuse terminée par une forteresse en nid d’aigle. L’agencement de ses constructions colorées souligne ce site remarquable.
Libre est constitué de six petits hameaux essaimés sur un « balcon » naturel faisant face à Piène : Cotté, Aubé, Borgoni, Frugoni, Giastèvé, et Libre à proprement parler où se trouve l’église.
La culture ancestrale de l’olivier cailletier a profilé le paysage breillois. Des moulins à eau produisaient une huile qui a contribué à enrichir la communauté et permis la construction des actuels monuments.
Nombre de familles d’agriculteurs Breillois transhumaient l’été vers les typiques « casouns » d’altitude. Le système de fortifications du massif de l’Authion rappelle des combats dramatiques.
La commune de Breil s’étale sur plus de 1 500 m de dénivelé. Au fil des siècles un remarquable travail d’adduction de l’eau, des hauts vallons vers les zones cultivées, de la rivière vers les moulins, a été réalisé.
Le début du XXe siècle a été marqué par la mise en chantier de deux patrimoines industriels remarquablement adaptés à une topographie difficile : l’hydroélectricité et la voie ferrée.